Aspects psycholinguistiques de l’anaphore associative : représentations, contexte et inférences.
Résumés
Cet article reprend les analyses développées par M. Bianco & C. Schnedecker, en les resituant plus génériquement dans les recherches psychologiques relatives aux représentations des connaissances (prototypes, stéréotypes, scripts ou scenarii), susceptibles d’être impliquées dans l’interprétation de l’anaphore associative. Nous analysons ici des paramètres psychologiques relatifs à la structure du système cognitif, tels que la typicalité et le statut de la notion de lien associatif ou d’association ; ainsi que les modalités temporelles des effets du contexte relativement aux processus inférentiels réinscrits dans les modèles généraux de traitement en temps réel des formes langagières. Ces notions illustrent la pertinence d’une analyse réellement “situationnelle” des anaphores associatives, tenant compte de la dynamique temporelle des interactions entre structure linguistique et sujet cognitif. Cette analyse s’attache à préciser à la fois l’autonomie des modèles psychologiques vis-à-vis des descriptions linguistiques de l’anaphore associative et les correspondances que la coopération pluridisciplinaire permet de dégager.
Pour citer cet article
Référence papier
Danièle Dubois et Frédéric Lavigne-Tomps, « Aspects psycholinguistiques de l’anaphore associative : représentations, contexte et inférences. », Cahiers de praxématique, 24 | 1995, 131-148.
Référence électronique
Danièle Dubois et Frédéric Lavigne-Tomps, « Aspects psycholinguistiques de l’anaphore associative : représentations, contexte et inférences. », Cahiers de praxématique [En ligne], 24 | 1995, document 6, mis en ligne le 01 janvier 2015, consulté le 18 avril 2024. URL : http://journals.openedition.org/praxematique/3035 ; DOI : https://doi.org/10.4000/praxematique.3035
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